Quand mon entraînement à la décroissance va de pair avec mon soutien à Phildar
Ça fait plusieurs mois que je réfléchis à ce que je perpétue de mes lignées et ce que je vais laisser en héritage à qui voudrait récupérer un truc signé de mes mains. Et je réalise que je n’ai pas crée grand chose de palpable.
Est-ce que c’est grave? Sans doute pas.
Mais ça a réveillé l’envie chez moi de me (re)mettre à fabriquer.
J’ai pesé l’affaire pendant les dernières semaines, et l’image qui ne cesse de revenir est … celle d’un tricot. Rigolez, mais j’avais mon petit talent il y a quinze ans. J’avais dépassé le stade des écharpes pour faire quelques pulls, qui n’étaient même pas difformes. Bon, est ce que je veux vraiment léguer des pulls aux générations à venir? Pas spécifiquement, non.
C’est surtout l’idée d’utiliser mes doigts à autre chose que de pianoter sur un ordinateur. Et de me remémorer par des gestes ce que les générations précédentes ont fait. De laisser mon corps se rappeler ce que c’est de faire partie de lignée de gens qui ont crée avec leurs mains. Qui ont labouré la terre, construit des maisons, cousu des vêtements … et tricoté des pulls – et même des robes, spéciale cassedédi à Mamie Lucette et l’improbable robe en laine à manches longues et col roulé couleur vert bouteille (sachez juste que ça ne vieillit pas bien. Pas bien du tout).
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