Quand Tina Arena inspire votre mantra

Alacazam Shazam !

Ce mois-ci, je suis devenue facilitatrice de labyrinthesinutile de vous dire que l’Urssaf ne sait pas où me ranger depuis bien longtemps. Et puis j’ai été interviewé pour un podcast américain pour une formation autour des cycles menstruels. Quand je pense que la chose la plus basique de mon emploi du temps aujourd’hui est de donner des formations en Reiki, c’est dire où le spectre de mon existence s’étend. Répondre à la question” Tu fais quoi dans la vie?” prend un week-end au bas mot.

L’intérêt de ce qui peut vous sembler faire ma crâneuse: s’entraîner à rêver plus grand. Ou aller plus haut, comme aurait dit Tina Arena en son temps. “Mais Claire, on n’a pas du tout envie de faire des podcasts new age qui parlent de labyrinthes et de sang!”. Rassurez-vous, c’est sans doute suffisamment spécifique pour que j’ai couvert le sujet pour les 15 années à venir, sentez-vous bien peinard à l’idée de faire autre chose. Il ne s’agit pas tant de monter une armée de hippies déjantés qui ne rentrent dans aucune case.

D’ailleurs, contrairement à ce que l’on peut penser, je n’ai aucun désir d’avoir un parcours différent et aucun intérêt pour l’originalité. Une part de moi _ celle qui aime boire son thé dans la même tasse tous les jours _ regarde l’autre (le coeur et l’âme, vous savez) en soupirant. Non, l’idée est de vous demander:

Est-ce que vous rêvez assez grand? Est-ce que vous pouvez croire qu’il y a bien plus pour vous que ce que vous avez aujourd’hui? Est-ce que vous avez de la place pour les choses auxquelles vous ne pouvez pas encore penser?

Si vous m’aviez dit quelques années en arrière que je me retrouverais pionnière en France de pratiques qui mélangent sainteté et chamanisme, soyez sûr(e)s que j’aurai ri à gorge déployée. Si vous aviez ajoutée que ça me rendrait très heureuse, je me serai sans doute fait dessus. Rien de ce que je fais aujourd’hui ou presque n’existait dans le monde de ce que je pensais possible il y a encore 3 ans. Pourtant, je me retrouve à faire des formations dans les cathédrales dans mes dimanches creux. A confier les décisions majeures de ma vie à des labyrinthes. Et à passer mon hiver en Nouvelle-Zélande pour finir l’écriture d’un livre.

Vous êtes faits pour rêver et vivre dans vos rêves avant même d’avoir eu le temps de dire ouf.
Pour vous aider, j’ai un petit jeu inspiré du Qoya, et adaptable avec une collègue de bureau, un copain ou même vos enfants. Parce que c’est souvent plus facile pour les autres de voir au delà de nos pensées limitantes. Ca s’appelle Alacazam shazam: vous racontez un rêve à la personne et elle va l’augmenter par dix.

Exemple à l’appui:
“J’adorerai créer quelque chose qui amène plus de fun pour les couples.”
Et votre collègue de vous alacazam shazamer dans à peu près ce style: “Non seulement tu créeras une association dédiée au rire et à la joie pour les couples, mais tu feras participer des intervenants incroyables et ça créera de l’emploi. Ce sera tellement reconnu que tu formeras des gens du monde entiers pour proposer à leur tour ce genre de structures. Les couples seront plus heureux, et donc les familles et l’Univers se porteront bien mieux.”

C’est parti, go!