Si vous m’avez croisée depuis janvier, il y a peu de chance que je ne vous ai pas exposé en long en large et en travers ma nouvelle joie de me sentir reposée. Et tout ça grâce au Yoga. Incroyable, mais vrai. Moi qui y suis profondément résistante depuis des années _ au point de me demander si j’ai eu une sale affaire avec un Yogi dans une vie passée _ me voila accro au Yoga Nidra. Bon okayyy, c’est le Yoga où on ne bouge pas d’un iota, allongé sous un plaid, calé entre des coussins. Le Yoga de la sieste, quoi.
Donc non, toujours pas de joie profonde pour moi à être en chien tête en bas et transformer ma vie par le cri de souffrance de mes articulations qui me demandent juste la paix. Le Yoga m’a eue à coup de couettes douillettes. Déterminée à cesser une vie de fatigue chronique, j’ai commencé à écouter ces méditations et à poser mon attention sur différentes parties de mon corps, sur des clairières, des sensations de chaud, de froid etc.
Et puis à un moment, sans crier gare, je n’étais plus fatiguée.
La fatigue chronique peut avoir de nombreuses causes, et dans mon cas il s’agissait de petits et gros traumas qui avaient fait dysfonctionné mon système nerveux au point d’être tout le temps en alerte au cas où quelque chose se passe. Croyez-moi, ce n’est pas comme si je n’avais jamais rien tenté avant. Des heures de thérapie, des kilos de vitamines, des cures de sommeil, l’inspection minutieuse de mon alimentation. J’aurais tout fait pour cesser d’être fatiguée. Et 40 jours de sieste-Yoga plus tard, mon cerveau a finalement levé le plan vigipirate auquel il soumettait tout mon corps.
Je pourrai passer des heures à vous dire à quel point je me sens joyeuse, légère, créative, excitée à l’idée de vivre chaque moment de ma journée et reposée. Mais j’ai conscience que je vire au disque rayé depuis quelques semaines, donc le mieux est de tester si le cœur vous en dit !