Et le manger en bavant
Une des beautés des explorations spirituelles et/ ou de développement personnel est de ramener des disciplines personnelles, énergétiques, mentales qui nous nourrissent, au milieu d’un flot de la vie qui peut nous laisser exsangue à courir après les différents trains de nos journées… 3 gratitudes au coucher, un rituel à chaque nouvelle Lune, danser sur une chanson le matin, prendre le temps d’écrire toutes les semaines, citez-les-vôtres-vous-en-connaissez-autant-que-moi.
Pour toustes celleux d’entre nous qui ont à un moment donné regarder les années passées de leur vie comme la bobine d’un film qui s’est déroulée en leur échappant, ces routines sont un moyen de garder une connexion à ce qui est important pour s’assurer de nourrir nos intentions et mettre notre touch’ dans cette co-création qu’est la vie.
Le biais est de risquer de nous étouffer dans la discipline de pratiques qui étaient initialement celles qui nous libéraient. Et ça, c’est pas fou-fou.
Pour ça, le remède est la discipline d’un bon fuck-off.
Traduction de l’auteure: « allez-bien vous faire cuire un oeuf sur votre plancha mal dégraissée de l’infinie croissance personnelle ».
Quand mieux que l’été pour se permettre de lâcher les chevaux? C’est une question rhétorique, la réponse suggérée est donc « oui, l’été, c’est vrai que c’est bien. »
Donc mes conseils bien-être pour les semaines à venir:
Mettez en place une nouvelle routine le lundi.
Oubliez-la le mardi.
Pensez-y vaguement le jeudi.
Roulez votre tapis de yoga sous un canap.
Changez d’avis.
Ouvrez un livre.
Ne le finissez jamais.
Faites le truc que vous aviez dit que vous arrêteriez définitivement de faire.
Savourez. Votre mal de tête, votre agacement, votre déception d’être encore un.e humain.e.
Ricanez.
Arrêtez de me lire.
Préparez un pique-nique pas fou avec les restes de frigo et allez le manger à deux pas de chez vous. Juste pour le fun.
Et surtout, soyez bien satisfait.e de vous être lâché.e la grappe et pour tous les trucs que vous avez commencé et pas terminé, pensé et jamais acté.
C’est un projet en soi et une œuvre qui peut se révéler tout à fait fertile.
Je vous souhaite donc un bien bel été, décadent et indiscipliné si possible.
Pour vous accompagner : une playlist qui n’a aucun rapport, juste pour la joie !