“Et bonnes fêtes de fin d’année si on ne se voit pas !”
La première fois que j’ai marché un labyrinthe, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre (qui saurait, réellement? ). C’était au Costa Rica, lors d’une retraite avec une soixantaine d’autres femmes. Et ça a été WOW.
Pas parce que j’ai soudain vu une armée d’angelots débarquer comme dans un flash mob en me révélant le secret de l’existence et avec une pancarte clignotante indiquant à la voie à suivre (si vous aussi vous les visualisez, je vous conjure de leur ajouter un legging). La sensation était plutôt celle de s’installer profondément dans le fauteuil de moi-même, de m’ancrer et m’expandre au même moment, d’être à la fois ici en 2017 et partout à la fois à travers le temps, de ressentir mon cœur plus que vivant et de SAVOIR.
De savoir quoi, allez-vous me dire. Et ben c’est ça le hic, c’est que la sensation est à peu près aussi claire qu’impossible à décrire. J’imagine que la meilleure traduction que je puisse en faire est : savoir que le labyrinthe était important dans ma vie. Mais la sensation est vraiment mieux que la phrase, croyez-moi.
S’en est suivie toute une épopée de Seattle en Nouvelle-Zélande, à suivre le fil d’Ariane du labyrinthe pour me ramener tout droit à Chartres. Qui se trouve être à la fois le lieu du labyrinthe le plus connu dans le monde et énergétiquement majeur et … mon lieu de naissance. (Imaginez ma tête quand j’ai découvert à 30 ans passés que là où je suis née se trouve être un lieu de pèlerinage révéré par des milliers à travers le monde.)
Alors pour la énième fois, j’ai refait face à la fourche entre “rester dans la norme et ne pas devenir une de ses-hippies-complètement-barrée” ou “suivre ce qui est vrai pour moi et prier pour que mes proches ne me collent pas toutes leurs étiquettes et clichés parce que je fais quelque chose de différent”, j’ai prié, pris une grande respiration et suis devenue à mon tour la première facilitatrice de labyrinthe en France – autrement appelée prêtresse de labyrinthe.
Me voilà 5 ans après le début de ce chemin, prête à contribuer à la démocratisation du labyrinthe, pour en faire dans les écoles, dans les hôpitaux (comme c’est le cas dans de très nombreux endroits aux USA), au travail, dans les maisons de retraite et partout où il y a des humains qui tentent au mieux d’intégrer leur expérience humaine, avec des choses simples et un pas après l’autre. Vous n’avez pas besoin d’étudier pendant des plombes pour y trouver du réconfort, de la clarté et un moment de recueil.
Le labyrinthe est simple.