Le labyrinthe qui a des projets pour toi
Ce jour-là (celui de la photo), je suis entrée dans le labyrinthe en posant ce genre de questions pour laquelle on-a-déjà-la-réponse-mais-on-voudrait-bien-juste-une-confirmation-extérieure-qui-nous-permette-de-ne-pas-assumer-seul.e-la-réponse. Du type “c’est le labyrinthe qui l’a dit “.
Et c’est là que j’ai appris que le labyrinthe n’était pas ce genre d’oracle qui vous brosse dans le sens du poil et dont vous pouvez toujours interpréter les messages à votre avantage.
“Tu connais déjà la réponse à cette question.” ai-je reçu, sur un ton qui aurait aussi bien pu dire “je suis un labyrinthe, meuf, on ne me sollicite pas pour les broutilles du quotidien. Demande-moi un truc de mon niveau.”
Surprise et un peu confuse, j’ai bafouillé des excuses intérieurement. Le labyrinthe m’avait pris en flagrant délit de complaisance dans des pseudo-questionnements avec lesquels j’occupais mon esprit pour ne pas avoir à regarder vraiment vers le haut et assumer ce que ça me demanderait de courage.
J’avais un peu honte de reconnaître que je n’avais pas de question vraiment deep qui traînait dans mon cœur, alors j’ai juste dit au labyrinthe :
“Si tu as quelque chose à me dire, je suis prête”
Clairement, je ne m’attendais pas à ce qu’il allait se passer ensuite. (Désolée du teasing aguicheur). J’ai enfourché mon humilité et ma curiosité et j’ai continué dans la spirale jusqu’à ce que j’entende: « Tu as un rôle politique« . Hein? Quoi? Non merci! Je n’ai pas fait Sciences Po, je ne suis pas équipée émotionnellement et surtout, je ne suis pas interessée pour baigner dans un milieu qui va sabrer ma joie de vivre autant que mon espoir pour l’humanité. Dans ma tête défilent DSK, Darmanin et autres Balkanis. Plus j’y pense et moins je vois ce que moi, la-fille-du-qoya, j’irai foutre dans ce traquenard.
Jusqu’à ce que la labyrinthe précise « Plutôt comme Gandhi. Mahatma Gandhi ».
Ah.
Je suis comme deux ronds de flan. Avez-vous déjà vu la perplexité qui se balade en sandalette? Maintenant, oui. La conversation s’est arrêtée ici mais elle s’est plantée comme le genre de phrase dont l’écho reste looooongtemps en tête. Je n’ai pas décidé de briguer l’Élysée mais…
J’ai commencé à regarder comment mon travail actuel sur le soin de soi était en fait plus politique qu’il n’en avait l’air. Et qu’il était temps de relier l’impact des systèmes sur l’intime & réciproquement.
C’est dans ce terreau que le bûcher est né. Quand j’ai appris quelques années plus tard qu’une organisation faisait de l’activisme sacré avec l’utilisation des labyrinthes, la boucle a été bouclée.
Tout ça pour vous dire que si vous vous intéressez aux labyrinthes, à l’activisme sacré ou la réhabilitation des rituels de vos propres ancêtres, la formation labyrinthe (et son pèlerinage de deux jours à Chartres) est ouverte !
Et c’est peut-être l’occasion de recevoir la clarté que vous n’attendez pas 😉