Le capitalisme, un modèle d’accumulation
Le capitalisme, c’est l’usage du corps et de la force de travail de certain.es, pour créer des richesses pour d’autres. Le capitalisme, c’est aussi ériger un modèle où l’accumulation est la stratégie pour créer de la sécurité. Alors, forcément, il oppose: soit on est soit privilégié, soit on est pénalisé.
Évidemment que bien qu’on exècre ces dynamiques d’un point de vue idéologique, quand notre survie dépend du fait de rentrer dans la course et de la gagner, nous aussi on enfourche notre dossard et on donne tout.
Si on ne nous a jamais donné à voir d’autres options que de courir ou d’être piétiné, on ne peut qu’imaginer l’anti-capitalisme plus plat qu’une crêpe sous les semelles Nike de celleux qui avaient moins de scrupules. C’est là où il faut penser hors de la binarité imposée et aussi revoir notre vocabulaire: survivre au capitalisme n’est pas être capitaliste, être piétiné par le système n’est pas être anti-capitaliste, c’est être opprimé.
Etre anti-capitaliste, ce n’est pas vivre en reclus, avec des sandales aux semelles élimées, le poil hirsute, en mangeant des insectes. Enfin why not si ça te fait envie, mais pour la grande majorité d’entre nous, être anti-capitaliste c’est chercher et ajuster en continu le fil entre survivre au système et lui résister.
L’anti-capitalisme, la réciprocité en action
Si le capitalisme s’appuie sur l’oppression et l’accumulation, l’anti-capitalisme va être ce qui nourrit la réciprocité et la circulation. Et beaucoup des pas pour aller vers ces dynamiques sont de détoxifier nos corps et nos esprits des réponses qu’on nous a inculquées du type « sécurité = accumulation », « succès = avoir plus que quelqu’un d’autre ».
L’anti-capitalisme, que l’on pourrait aussi appeler « la réciprocité en action », se passe à tous les niveaux, des mouvements les plus visibles (cesser de donner ton argent aux marques nauséabondes) aux lames de fond les moins perceptibles (réguler ton système nerveux pour cesser de répondre à la peur du manque en contribuant au système).
Ces lames de fond, c’est précisément les lignes que l’on contribue à faire bouger au bûcher: transformer notre relation au monde à la racine pour créer des dynamiques d’engagement durables et des perspectives frémissantes pour la libération de tou.te.s.
En plus des modules en ligne fraîchement sortis, tu trouveras ci-dessous les infos de plusieurs nouvelles opportunités de relier soin de soi et engagement pour cet été. Tu m’en diras des nouvelles!
Bisous