(Enfin j’espère, parce que cet article a été programmé 😉 )
Mon secret pour échapper à l’ambiance de rentrée et à l’angoisse de devoir trouver un nouvel agenda qu’on se fadera pendant 10 mois, c’est littéralement de ne pas en être. D’ailleurs à l’heure où vous me lisez, je suis déjà hors de portée de tout gps et probablement méconnaissable en combi licorne et la face ensablée.
S’il y a bien une chose dont je suis sûre dans ce monde – ou du moins pour ma poire – c’est qu’il me faut laisser de la place pour les surprises qui viennent nourrir mon cœur et dont je n’ai finalement plus envie de me passer.
En juin dernier, au lendemain de la facilitation d’une semaine de retraite du bûcher, je suis allée me baigner sur ma plage préférée. A peine arrivée sur le parking, j’entends la voix pétillante de l’intuition, toute guillerette, me glousser un « tu vas voir, il va se passer un truc magique ».
Visualisez-là avec moi: elle se frotte les mains comme un gredin, impatiente de voir ma réaction.
Je me baigne, et alors que je sèche peinardos sur les galets en attendant ma surprise, je vois des gens faire du kite surf. Est-ce que j’ai déjà vu des kite surfers à La Rochelle? Sans doute. Mais cette fois, je les vois avec mon cœur grand ouvert à de nouveaux possibles.
Cette fois je les vois et je ressens ce truc qui fait « moi aussi je veux faire ça! ».
La suite est en réponse sur cette photo.
Est-ce que mon coeur a été tellement emporté que je vais arrêter le Qoya pour me lancer dans les compètes de kite ? Clairement pas.
Et pas juste parce que mon fessier passe plus de temps dedans qu’hors de l’eau, mais aussi parce que ce n’est pas la destinée de ce nouveau crush.
Le kite surf remplit mon cœur de joie au point de lui faire beaucoup de place dans mon emploi du temps, mais la destinée de notre relation est de rester légère. Fun. Un hobby comme on dit.
Je vous raconte ça parce que souvent, les visions empouvoirantes mises en valeur sont celles des passions qui sont devenues notre gagne-pain. Mais comme c’est la rentrée, je trouverai ça chouette qu’on se penche 5 minutes sur ce qui va être vraiment fun pour nous et qui nous nourrisse sans nous demander de l’énergie qu’on n’aura pas.
Est-ce que vous avez envie de découvrir la couture ou l’origami? De vous fixer des week-ends de rando en solo sans votre mec/ nana ni les enfants? Ou juste du temps vide pour pouvoir choisir sur le moment hip-hop-pif-paf-pouf ?
Soyez dédiés à parsemer du fun un peu partout, et luttez contre le capitalisme qui fera de son mieux pour vous en détourner. Et si vous avez le mood de prévoir jusque-là, jetez un oeil à la retraite de Qoya de fin d’année, « Fun & Sacré.e »