Militer à coup de doggy bags pour les potes

L’activisme qui ne coûte rien

Si vous convoitez le rêve de l’entrepreneureuse à succès vivant dans l’opulence financière en travaillant 3 heures par jour depuis Bali et en passant le reste du temps à danser sur la plage, il est possible que j’ai un goût de déception à vos yeux.
Si au contraire vous vous identifiez à la.au militant.e dévoué.e qui donnerait son slip et même un peu de peau sur les fesses pour la justice sociale, alors j’aurais un goût de trop-peu.

Je suis plutôt le genre d’entrepreneuse qui jongle entre plusieurs projets sans trop de visibilité financière, qui fait sa pause dèj devant un meeting zoom un jour sur deux, répond à ses messages pendant la ballade du chien et s’octroie « un temps pour elle » une fois les courses et le ménage terminés le dimanche à 18h. Je suis aussi cette activiste qui ne compte pas donner son slip, ni même son pantalon parce qu’elle a appris à ses dépends que c’était contre-productif à terme et qu’elle ne compte pas faire de sa pauvreté l’étendard de son dévouement. La question que je pose entre les lignes est: comment fait-on pour être des acteurices impactant du changement et de la justice sociale quand on est déjà full occupé.e à essayer de survivre à la machine?

Pour tou.te.s celleux d’entre nous qui ont un niveau de privilège suffisant pour vivre décemment au quotidien mais pas suffisant pour avoir du temps pour s’engager pleinement dans un parti ou une asso, il faut sortir de l’idée que le militantisme n’aurait qu’une forme et doit mettre en péril notre propre survie en nous vidant des ressources que l’on peine déjà à créer.

Même si les actions visibles sont les plus médiatisées et valorisées dans certains milieux, ce qui fait avancer la justice sociale est de créer un tissu où chacun.e fait sa part et incarne sa vision au quotidien. Certains points seront plus visibles et en relief, mais la tapisserie n’existera qu’avec l’ensemble des points.

Préparer des repas à votre colloc’ qui fait des actions de désobéissance civile alors que vous faites à manger pour vous, c’est un point du tissage.
Inviter deux personnes qui ont des ressources faibles à votre cours de yoga qui n’est pas complet, c’est un point du tissage.
Booster vos ami.es qui travaillent dans le social/ dans la santé/ l’éducation en leur envoyant des mots de gratitude sur leur utilité dans ce monde, c’est un autre point du tissage.

Il y a des tonnes d’endroits où l’on peut générer facilement plus de fioul sans que ça nous vide des ressources que l’on n’a pas. 

Le trick, c’est de connaitre et activer les ressources que l’on a.

Cette fin d’année ne s’annonce pas être celle du temps à gogo et de l’argent qui coule à flots par ici, mais c’est celle de la passion. Mon cerveau est en ébullition à l’idée de faire grandir les stratégies qui démantèlent les systèmes actuels tout en assurant aux individus d’être profondément nourris et de vivre une vie de suffisamment de beauté. Le balancier est subtil et je suis plus déter qu’un jack russel à faire grandir cette vision.

Concrètement, au menu par ici vous avez :
★ un Qoya en ligne sur le thème « mettre sa passion au service » – 1h30 de ton temps, low cost, high impression

★ le programme de 3 mois « La voie.x du sentir » guidé par Marion & Chloé – un soutien dans le temps, des explorations approfondies et une communauté

★ une session d’accompagnement individuel pour explorer une problématique ensemble – un soutien personnalisé, straight to the point et bonne humeur en prime.

Je vous laisse un peu de réflexion: quelle est la ressource que vous avez easy, là dispo sous la main, que vous pouvez mettre au service ? 
Allez bisous, bonne rentrée!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *